Flash MX 2004
Pro propose aux développeurs (et même aux utilisateurs
lambda) deux moyens supplémentaires de présenter leurs informations
: le diaporama et les formulaires. Chacun répond a
un besoin spécifique, et lance Flash sur des terres
auparavant plus difficiles à conquérir.
Le diaporama
Le but avoué de Macromedia en ajoutant cette fonctionnalité
à FMX04Pro est de s'en prendre à l'omniprésence
du format PowerPoint de Microsoft dans le monde
de la création de présentation d'écrans
séquentielle.
L'éditeur compte évidemment sur le fait que
le Flash Player 7, seul capable de jouer des diaporamas pour
le moment, ait le même succès que ses prédécesseurs
et accède rapidement à plus de 90% de taux de présence
- ce qui le rendra plus intéressant que le lecteur PowerPoint.
Ce
taux était à 57% en mars 2004 en moyenne,
un peu plus d'un an après sa disponibilité,
on peut donc dire que, si les 90% sont en bonne voie, PowerPoint
est encore loin d'être indétrônable...
Les
possibilités offertes sont néanmoins alléchantes
: loin de ne proposer qu'une suite d'écrans agrémentée
de quelques transitions et effets graphiques, le diaporama
Flash permet de faire suivre, toujours de manière
linéaire, plusieurs animations Flash partageant la
même bibliothèque d'éléments. Tous
les outils graphiques et effets programmatoires de l'outil
sont donc disponibles pour améliorer l'animation.
La construction du diaporama est très simple. Lancez
FMX04Pro, ou fermez
le document en cours pour faire apparaître la "page
d'accueil" de Flash. Dans la colonne centrale ("Créer"),
choisissez "Diaporama Flash".
Une interface bien différente de celle à laquelle
nous sommes habitués apparaît : le scénario
est caché (mais peut s'afficher si besoin est), et
surtout sur le coté gauche de la Scène se trouve
un organigramme contenant deux éléments : "présentation"
et "diapositive1". La première est un "fond"
sur lequel ira s'inscrire le contenu des suivantes, à
commencer par "diapositive1".
Vous l'aurez compris, "diapositive1" n'est que
la première de la série d'animations que vous
pouvez inclure à votre diaporama, ce par le biais du
bouton "+" situé
au-dessus de votre organigramme (le bouton "-"
servant logiquement à effacer la diapositive en cours).
L'animation se fait donc de manière linéaire,
et il n'est pas nécessaire de programmer quoi que ce
soit si l'on se limite à un usage simple (proche de
PowerPoint) : les touches du clavier (flèches gauche-droite
et barre d'espace) sont gérées par défaut.
La notion d'objet est encore présente ici : il est
possible de créer des animations-filles en imbriquant
des animations sous une animation existante. Sélectionnez
une animation, faites un clic-droit pour faire apparaître
le menu contextuel, et choisissez "Insérer un écran
imbriqué".
Chaque écran imbriqué recevra en héritage
le contenu de son écran parent. Dans notre capture
d'écran, par exemple, l'écran "diapositive6"
ne contient que le dessin d'un 6, mais affiche les contenu de
ses "ancêtres". Etant donné que lors
de la lecture, Flash affiche le contenu du dernier écran
de la branche, c'est ici le contenu de "diapositive6"
(et donc celui de ses parents) qui sera diffusé.
L'intérêt : les animations de chaque écran
se jouent de manière indépendante les unes des autres
(dans notre exemple, le 4 subit une transformation et le 5
un changement de couleur), ce qui permet de séparer
encore plus les différentes couches.
Un système de transition est accessible via le panneau
des Comportements, permettant de retrouver la plupart des
effets auxquels nous sommes habitués sans devoir faire
appel à ActionScript.
Par ailleurs, les diapositives sont accessibles via l'objet
Slide(), qui contient plusieurs
méthodes comme gotoNextSlide()
ou gotoPreviousSlide().
Nous aborderons les transitions et Slide()
dans un article plus ciblé.
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Le fonctionnement est donc très simple, et il devient
possible non seulement pour un utilisateur lambda (par exemple
un cadre habitué de PowerPoint) de construire son diaporama
simplement dans Flash, tout comme à un utilisateur
graphiste ou programmeur, mais également d'avoir deux
utilisateurs aux profils différents de travailler sur
le diaporama tout en pouvant se comprendre : le cadre peut
rédiger et modifier le contenu à l'envie, tandis
que le graphiste ou le programmeur prendront en charge l'aspect
cosmétique de la chose (plutôt que de resservir
les sempiternels modèles de PowerPoint).
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