21/12/01
Le "tout dynamique",
meilleure technique ?
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Parmi différentes techniques de développement de sites web, le "tout dynamique" attire les faveurs des suffrages... |
Votre opinion
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La meilleure technique pour développer un site web: |
49,2% (100 votes)
que des pages dynamiques |
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Pour près de la moitié d'entre vous, l'affaire est
entendue : un site web digne de ce nom repose exclusivement sur
des pages dynamiques. Personnalisation, rafraîchissement rapide
des informations, souplesse, cette méthode présente
beaucoup d'avantages.
Plusieurs langages sont susceptibles de participer à la construction
d'un site dynamique : Php,
ColdFusion,
l'ASP,
le JSP...
C'est par leur intermédiaire que sont extraites les informations
destinées à alimenter le site. Celles-ci sont contenues
dans des bases de données, avec lesquelles ces différents
langages s'interfacent. Il peut s'agir de MySQL,
d'Access, d'Oracle, de Sql Server, et d'autres encore. Des requêtes
SQL
sont inclues dans les différents scripts de ces langages,
et permettent d'interroger les bases de données.
Un peu plus d'un cinquième des répondants préfère
une technique basée sur des pages statiques engendrées
"à la volée". En effet, si la souplesse
des pages entièrement dynamiques est intéressante,
cette technique n'en demeure pas moins gourmande en ressources (le
SGBD est systématiquement sollicité pour l'affichage
de chacune des pages), à moins de lui appliquer des solutions
d'optimisation.
Les pages statiques engendrées "à la volée"
reposent sur une technique semi-dynamique. Les pages ont en effet
toujours recours à l'aspect dynamique pour s'afficher mais
c'est une page HTML qui est générée, souvent
construite à base de templates.
Ces derniers contiennent du code HTML couplé avec des tags,
qui représentent des éléments dynamiques de
la page. Ainsi la présentation est séparée
du code. Le code du langage (Php, ASP, ...) ne se trouve pas dans
le template HTML, en tout cas pas sous sa forme classique mais uniquement
sous la forme de tags ou de mots-clefs destinés à
signaler la présence d'un élément dynamique.
Outre cette séparation du code et de la présentation,
les pages statiques engendrées "à la volée"
facilitent le référencement puisque la page finale
présente une extension "classique", à l'inverse
des ".php", ".cfm", ".jsp" et autres
".asp".
Au coude à coude avec le "semi-dynamique", le contenu
XML (ou XHTML) formaté en XSL (le CSS de l'XML, pour aller
vite), technique très "professionnelle" car rigoureuse,
recueille une part inattendue des suffrages compte tenu de son caractère
encore peu répandu: un exemple de ce type d'utilisation est
à trouver notamment sur le site de la FSF
Europe.
Avec 9.3% des suffrages, la technique des pages statiques et des
scripts CGI ferme la marche. Il est vrai que les CGI (Common Gateway
Interface) sont un peu passés de mode (mais restent les "meilleurs"
pour certains usages, notamment pour les moteurs de recherche).
Ces scripts permettent de faire fonctionner des programmes externes,
écrits dans des langages divers comme le C, le Perl, dont
les résultats sont convertis en HTML afin d'être affichés
dans le navigateur.
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